L’histoire du cacao et du chocolat

01. Bienvenue à Casa Coronel
Cette maison s’élève sur ce qui était autrefois “l’esplanade”, à la lisière de l’ancienne ville fortifiée de Panama, l’une des plus riches de l’Empire espagnol.
En 1671, le pirate Henry Morgan et ses hommes ont pris la ville d’assaut, la pillant et la réduisant en cendres.
Lors de la restauration de la maison, entamée en 2016, des boulets de canon en fer fondu ont été découverts, témoins silencieux de cette attaque.
Casa Coronel est l’une des rares constructions à conserver l’architecture espagnole dans le Casco Antiguo, ce qui se reflète notamment dans l’agencement vertical du bois sur sa façade.
Ses premiers registres historiques remontent à 1880, à une époque où Panama faisait encore partie de la Colombie.
Le souhait de ses propriétaires actuels a été d’écouter ce que ses murs ont à raconter, en s’efforçant de préserver au maximum son essence et sa magie.
Aujourd’hui, elle ouvre ses portes en tant que musée, alliant histoire et grande passion : l’univers du cacao.
Nous vous invitons à en découvrir les secrets et à vous immerger dans une expérience sensorielle, où le passé prend vie au milieu des arômes du chocolat.
02. Le Theobroma Cacao, l´arbre sacré et la nourriture des Dieux
Pendant que vous écoutez cet audio, contemplez les images du Theobroma Cacao au rez-de-chaussée du musée : son arbre, sa fleur, son fruit et une cabosse en forme de cœur.
Cet arbre est à l’origine du cacao, qui constitue la base du chocolat.
Son nom scientifique, attribué par Carl von Linné en 1753, associe l’humain au divin. “Theo” signifie “Dieu” et “broma” signifie “nourriture”. D’où son appellation de “Nourriture des Dieux”.
Originaire des forêts tropicales de l’actuel Équateur, le cacao pousse dans des climats chauds et humides. Sa culture s’est répandue en Mésoamérique, où il était essentiel pour les civilisations maya et aztèque.
Il existe trois principales variétés de cacao :
– Le Criollo, qui représente aujourd’hui une faible part de la production et est cultivé en Amérique du Sud, au Mexique et dans les Caraïbes.
– Le Forastero, la variété la plus résistante et la plus cultivée dans le monde.
– Le Trinitario, un hybride entre le Criollo et le Forastero.
🔎 Le saviez-vous ? Les cacaoyers peuvent vivre jusqu’à 100 ans, mais leur production ne dure qu’environ 25 ans. Chaque arbre produit en moyenne 30 cabosses par an.
Nous vous invitons à monter au mezzanine pour la prochaine explication.


02. Le Theobroma Cacao, l´arbre sacré et la nourriture des Dieux
Pendant que vous écoutez cet audio, contemplez les images du *Theobroma Cacao* au rez-de-chaussée du musée : son arbre, sa fleur, son fruit et une cabosse en forme de cœur.
Cet arbre est à l’origine du cacao, qui constitue la base du chocolat.
Son nom scientifique, attribué par Carl von Linné en 1753, associe l’humain au divin. *”Theo”* signifie “Dieu” et *”broma”* signifie “nourriture”. D’où son appellation de “Nourriture des Dieux”.
Originaire des forêts tropicales de l’actuel Équateur, le cacao pousse dans des climats chauds et humides. Sa culture s’est répandue en Mésoamérique, où il était essentiel pour les civilisations maya et aztèque.
Il existe trois principales variétés de cacao :
– **Le Criollo**, qui représente aujourd’hui une faible part de la production et est cultivé en Amérique du Sud, au Mexique et dans les Caraïbes.
– **Le Forastero**, la variété la plus résistante et la plus cultivée dans le monde.
– **Le Trinitario**, un hybride entre le Criollo et le Forastero.
🔎 **Le saviez-vous ?** Les cacaoyers peuvent vivre jusqu’à 100 ans, mais leur production ne dure qu’environ 25 ans. Chaque arbre produit en moyenne 30 cabosses par an.
Nous vous invitons à monter au mezzanine pour la prochaine explication.

03. Le cacao a l’ époque précolombien
Sur cette fresque, vous pouvez admirer deux reproductions de gravures de Girolamo Benzoni, historien et écrivain italien de la Renaissance, principalement connu pour son œuvre *Historia del Nuevo Mundo*, publiée en 1565.
Il s’agit d’un récit de ses voyages en Amérique et probablement de la première publication européenne mentionnant l’utilisation du cacao.
Dans l’une des images, on remarque l’inscription du mot *”cacahuatl”* au pied d’un cacaoyer, ainsi que des cabosses de cacao séchant au soleil, sous la surveillance d’un indigène.
Dans la seconde illustration, l’importance de la culture et du transport du cacao est mise en avant, soulignant son rôle en tant que monnaie d’échange.
Observez maintenant l’image en format vertical. Il s’agit d’une illustration du *Codex Vindobonensis*, un manuscrit pictographique probablement réalisé au début du XVIe siècle, peu après l’arrivée des conquistadors espagnols en Amérique.
Notez comment le cacao était utilisé dans les rituels et cérémonies des Mexicas, ainsi que son lien avec les dieux, notamment Quetzalcóatl, le dieu du serpent à plumes, associé à la création et à la connaissance.
04. L’origine de la domestication du cacao
L’origine de la domestication du cacao
Observez attentivement le vase noir qui se trouve devant vous.
Il s’agit d’une découverte archéologique majeure qui apporte un nouvel éclairage sur l’origine de la domestication du cacao.
Cet objet, datant d’environ 5 300 ans, appartient à la culture préhispanique Mayo Chinchipe Marañón et provient de Palanda, dans la région amazonienne de l’Équateur.
L’un des aspects les plus remarquables de cette découverte est que l’analyse des résidus présents dans le vase a révélé des traces de cacao. Cela suggère que les communautés de cette époque transformaient déjà les fèves et les utilisaient dans des boissons ou des rituels, bien avant que le cacao ne devienne un élément central dans d’autres cultures mésoaméricaines.
Cette découverte réécrit l’histoire du cacao, faisant de l’Équateur le premier lieu connu où il a été cultivé et utilisé de manière significative.
La bouteille en céramique présente deux visages : celui d’un chaman et celui d’un jaguar.
On pense que ce récipient servait à préparer une boisson hallucinogène et énergisante à base de cacao, permettant à ceux qui la consommaient de voyager vers d’autres dimensions.


04. L’origine de la domestication du cacao
L’origine de la domestication du cacao
Observez attentivement le vase noir qui se trouve devant vous.
Il s’agit d’une découverte archéologique majeure qui apporte un nouvel éclairage sur l’origine de la domestication du cacao.
Cet objet, datant d’environ 5 300 ans, appartient à la culture préhispanique Mayo Chinchipe Marañón et provient de Palanda, dans la région amazonienne de l’Équateur.
L’un des aspects les plus remarquables de cette découverte est que l’analyse des résidus présents dans le vase a révélé des traces de cacao. Cela suggère que les communautés de cette époque transformaient déjà les fèves et les utilisaient dans des boissons ou des rituels, bien avant que le cacao ne devienne un élément central dans d’autres cultures mésoaméricaines.
Cette découverte réécrit l’histoire du cacao, faisant de l’Équateur le premier lieu connu où il a été cultivé et utilisé de manière significative.
La bouteille en céramique présente deux visages : celui d’un chaman et celui d’un jaguar.
On pense que ce récipient servait à préparer une boisson hallucinogène et énergisante à base de cacao, permettant à ceux qui la consommaient de voyager vers d’autres dimensions.

05. Le cacao comme monnaie d’échange
Le cacao comme monnaie d’échange
Dans les civilisations mésoaméricaines, le cacao était utilisé comme une forme de monnaie, sa valeur étant déterminée par le nombre de fèves nécessaires pour acquérir certains biens ou services.
Par exemple :
– Un lapin s’échangeait contre 10 fèves de cacao,
– Un sac de maïs contre 15 fève,
– Un esclave contre 100 fèves,
– Un vêtement de luxe pouvait valoir jusqu’à 1 000 fèves.
Ces quantités illustrent non seulement l’usage du cacao comme monnaie, mais aussi son importance dans l’économie, la culture et les pratiques religieuses des peuples mésoaméricains.
Observez maintenant la carte du Grand Marañón ou fleuve Amazone, réalisée par Samuel Fritz en 1707. Dans ses annotations, il souligne l’importance du commerce du cacao le long du fleuve.
De plus, admirez l’illustration du radeau de Guayaquil, dessinée par Jorge Juan et Antonio de Ulloa en 1748, qui témoigne du commerce maritime des peuples mésoaméricains sur l’océan Pacifique.
Nous vous invitons à poursuivre votre visite vers les pièces archéologiques pour la prochaine explication.
06. Les Grand Cacao
Les Gran Cacao
Avant de poursuivre, prenez un instant pour observer ces photographies anciennes qui immortalisent l’histoire du cacao.
Regardez les paysages, les plantations s’étendant à perte de vue et les visages de ceux qui ont consacré leur vie à cette culture.
Le cacao a été l’une des activités agricoles les plus influentes de l’histoire mondiale, transformant les économies et les cultures depuis l’époque précolombienne jusqu’à nos jours.
Pendant des siècles, les terres fertiles d’Amérique latine ont été le berceau de certains des grains les plus prisés au monde.
Avec l’essor de la demande mondiale de chocolat, la production s’est étendue au-delà du continent, atteignant l’Afrique et l’Asie du Sud-Est.
Entre **1870 et 1920**, la prospérité du cacao en Amérique latine a vu émerger une élite de producteurs connue sous le nom de *Gran Cacao*.
Dans des régions comme le Venezuela et l’Équateur, ces grands propriétaires terriens ont non seulement dominé le commerce, mais ont aussi perfectionné les techniques de culture, de fermentation et de séchage, élevant ainsi la qualité du cacao et son prestige international.
Heureusement, leur héritage perdure.
Nous vous invitons maintenant à poursuivre votre visite pour découvrir l’histoire du cacao au Panama.


06. Les Grand Cacao
Les Gran Cacao
Avant de poursuivre, prenez un instant pour observer ces photographies anciennes qui immortalisent l’histoire du cacao.
Regardez les paysages, les plantations s’étendant à perte de vue et les visages de ceux qui ont consacré leur vie à cette culture.
Le cacao a été l’une des activités agricoles les plus influentes de l’histoire mondiale, transformant les économies et les cultures depuis l’époque précolombienne jusqu’à nos jours.
Pendant des siècles, les terres fertiles d’Amérique latine ont été le berceau de certains des grains les plus prisés au monde.
Avec l’essor de la demande mondiale de chocolat, la production s’est étendue au-delà du continent, atteignant l’Afrique et l’Asie du Sud-Est.
Entre **1870 et 1920**, la prospérité du cacao en Amérique latine a vu émerger une élite de producteurs connue sous le nom de *Gran Cacao*.
Dans des régions comme le Venezuela et l’Équateur, ces grands propriétaires terriens ont non seulement dominé le commerce, mais ont aussi perfectionné les techniques de culture, de fermentation et de séchage, élevant ainsi la qualité du cacao et son prestige international.
Heureusement, leur héritage perdure.
Nous vous invitons maintenant à poursuivre votre visite pour découvrir l’histoire du cacao au Panama.

07. La légende du grain d’or
Bienvenue dans la salle Panamá. Ici, nous allons vous raconter la fascinante relation entre le cacao et les cultures ancestrales panaméennes.
Dans la tradition orale des Guna, le cacao est considéré comme un cadeau sacré des dieux.
L’une des histoires les plus fascinantes est celle de la Légende de la Pepa de Oro. Pendant que vous l’écoutez, nous vous recommandons d’observer le cacao doré devant vous.
Cette légende explique l’origine du cacao et son profond sens spirituel, économique et médicinal dans la cosmovision du peuple Guna.
Il y a très longtemps, alors que les Gunadule ne connaissaient pas encore le cacao, la terre était abondante et généreuse, mais les hommes ne savaient pas comment en profiter pleinement.
C’est alors que Paba Tata, le Grand Esprit Créateur, décida d’envoyer un présent divin pour offrir à son peuple force, santé et sagesse.
On raconte que, dans les forêts sacrées de Guna Yala, vivait une femme sage et belle, gardienne des secrets de la nature.
Un jour, alors qu’elle marchait au bord d’une rivière aux eaux cristallines, elle trouva une petite graine dorée enfouie dans la terre.
En la prenant dans ses mains, elle ressentit une énergie chaleureuse qui l’enveloppait et entendit une voix lui murmurer :
“Plante-moi avec amour, protège-moi avec respect, et je partagerai ma force avec ton peuple.”
Suivant les instructions des esprits, la femme sema la graine et en prit grand soin.
Avec le temps, un arbre robuste aux feuilles vertes brillantes et aux grands fruits à l’écorce dure apparut.
Lorsque ces fruits mûrirent et s’ouvrirent, ils révélèrent en leur cœur de petites graines d’un brun profond, scintillant comme de l’or.
La femme prépara une infusion avec ces graines et la partagea avec son peuple.
En la buvant, les anciens reçurent la sagesse, les guerriers gagnèrent en force, et les malades commencèrent à guérir.
Les chamanes, après l’avoir goûtée, purent communiquer avec les esprits de la forêt et comprendre les messages des dieux.
Depuis ce jour, le cacao fut appelé “Pepa de Oro”, non pas parce qu’il était fait d’or, mais parce qu’il représentait un trésor divin, apportant bien-être, unité et énergie aux Gunadule.
À présent, portez votre attention sur le mur de pierre et chaux, où vous pourrez admirer cette femme sage et belle, gardienne des secrets de la nature.
08. Gunas, Cacao et Molas
Le cacao n’est pas seulement un aliment pour les Guna, mais un élément social et spirituel avec une signification profonde, semblable à celle qu’il avait pour les civilisations mésoaméricaines comme les Aztèques et les Incas, mais avec ses propres particularités.
L’un des traits les plus distinctifs de la culture Guna est son art textile, en particulier les molas, fabriquées avec plusieurs couches de tissu aux couleurs vibrantes.
Observe les molas dans cette salle et arrête-toi sur les scènes représentant l’utilisation du cacao.
Dans la cosmologie Guna, le cacao est profondément lié à la nature et aux esprits de la forêt.
Il fait partie de l’alimentation quotidienne, où il est préparé avec de la banane dans une boisson appelée Madú.
De plus, sa fumée est utilisée dans des rituels chamaniques pour connecter l’humain au divin et équilibrer le corps et l’âme.
Le cacao joue un rôle essentiel dans les cérémonies de passage, telles que la naissance, la puberté, la maladie et la mort.
Les Guna connaissent bien ses propriétés médicinales. Ses flavonoïdes aident à réduire l’hypertension et à améliorer la circulation, en faisant un véritable élixir de bien-être.
Poursuivez votre visite et découvrez les outils utilisés pour préparer le cacao à travers les siècles.


08. Gunas, Cacao et Molas
Le cacao n’est pas seulement un aliment pour les Guna, mais un élément social et spirituel avec une signification profonde, semblable à celle qu’il avait pour les civilisations mésoaméricaines comme les Aztèques et les Incas, mais avec ses propres particularités.
L’un des traits les plus distinctifs de la culture Guna est son art textile, en particulier les molas, fabriquées avec plusieurs couches de tissu aux couleurs vibrantes.
Observe les molas dans cette salle et arrête-toi sur les scènes représentant l’utilisation du cacao.
Dans la cosmologie Guna, le cacao est profondément lié à la nature et aux esprits de la forêt.
Il fait partie de l’alimentation quotidienne, où il est préparé avec de la banane dans une boisson appelée Madú.
De plus, sa fumée est utilisée dans des rituels chamaniques pour connecter l’humain au divin et équilibrer le corps et l’âme.
Le cacao joue un rôle essentiel dans les cérémonies de passage, telles que la naissance, la puberté, la maladie et la mort.
Les Guna connaissent bien ses propriétés médicinales. Ses flavonoïdes aident à réduire l’hypertension et à améliorer la circulation, en faisant un véritable élixir de bien-être.
Poursuivez votre visite et découvrez les outils utilisés pour préparer le cacao à travers les siècles.

09. L’histoire des moussoirs
Fabriqués généralement en bois, les moussoirs se caractérisent par leur forme allongée et leurs multiples rainures, ce qui facilitait la création d’une mousse crémeuse, essentielle à la préparation du cacao.
Ce processus n’était pas seulement une question de goût, mais aussi de symbolisme. La mousse représentait la connexion avec le divin et l’énergie des dieux. Avec l’arrivée des conquistadors européens, le moussoir a été adapté et perfectionné,
En Amérique latine, le moussoir reste un outil apprécié dans la préparation traditionnelle du chocolat, où l’art de fouetter et de mousser continue d’être un rituel.
Maintenant, regardez attentivement la lampe du musée. Il s’agit d’une œuvre qui représente une pyramide inversée et a été décorée avec près de 500 moussoirs fabriqués au Mexique par la famille Gómez, des artisans traditionnels de Oaxaca.
Continuez votre visite vers le deuxième étage.
10. Napoléon et la révolution du chocolat
Ce stratège militaire ne dépendait pas seulement du cacao pour rester énergique en campagne, mais son héritage a aussi laissé une empreinte dans l’histoire du chocolat.
Le 5 janvier 1860, en commémoration de la grande Bataille de Solferino, son neveu Napoléon III prit une décision qui changerait le destin du chocolat en Europe, en supprimant les taxes sur le cacao et en permettant sa démocratisation.
Cet acte a favorisé l’industrialisation du chocolat, le rendant plus accessible et donnant naissance aux premiers moules pour sa fabrication en série.
Regardez attentivement les moules devant vous.
Trouvez le petit moule en étain fabriqué à Vienne au XIXe siècle, conçu pour produire une douzaine de délicats petits œufs en chocolat.
Maintenant, comparez-le avec le moule américain du XXe siècle, capable de créer jusqu’à 48 pièces à la fois.
Avec le temps, les moules ont évolué et donné naissance à des figurines creuses comme des lapins de Pâques, le Père Noël, des fruits et des jouets.
Aujourd’hui, grâce à des matériaux comme la silicone et le polycarbonate, nos chocolatiers du musée peuvent expérimenter des formes innovantes et personnalisées.
Nous vous invitons à passer à l’étage suivant.


10. Napoléon et la révolution du chocolat
Ce stratège militaire ne dépendait pas seulement du cacao pour rester énergique en campagne, mais son héritage a aussi laissé une empreinte dans l’histoire du chocolat.
Le 5 janvier 1860, en commémoration de la grande Bataille de Solferino, son neveu Napoléon III prit une décision qui changerait le destin du chocolat en Europe, en supprimant les taxes sur le cacao et en permettant sa démocratisation.
Cet acte a favorisé l’industrialisation du chocolat, le rendant plus accessible et donnant naissance aux premiers moules pour sa fabrication en série.
Regardez attentivement les moules devant vous.
Trouvez le petit moule en étain fabriqué à Vienne au XIXe siècle, conçu pour produire une douzaine de délicats petits œufs en chocolat.
Maintenant, comparez-le avec le moule américain du XXe siècle, capable de créer jusqu’à 48 pièces à la fois.
Avec le temps, les moules ont évolué et donné naissance à des figurines creuses comme des lapins de Pâques, le Père Noël, des fruits et des jouets.
Aujourd’hui, grâce à des matériaux comme la silicone et le polycarbonate, nos chocolatiers du musée peuvent expérimenter des formes innovantes et personnalisées.
Nous vous invitons à passer à l’étage suivant.

11. Vaisselle et chocolat
Les « chocolatadas », ou réunions pour boire du chocolat où l’on exposait les plus beaux services en porcelaine, étaient de plus en plus courantes dans les cours européennes.
Regardez attentivement le côté gauche de la vitrine.
Vous y trouverez des pots à chocolat en porcelaine fine, certains créés par les maisons les plus prestigieuses d’Europe et d’Asie.
Avec le temps, ces récipients ont évolué, étant fabriqués en étain, bronze et argent.
Il y a deux modèles de tasses qui méritent votre attention.
Identifiez les tasses trembleuses, qui s’adaptaient fermement à la soucoupe pour éviter que le chocolat ne se renverse.
Cherchez maintenant les tasses « moustache », conçues spécifiquement pour protéger les poils du visage masculin lors de la consommation de chocolat, préservant ainsi la moustache, symbole de virilité et de distinction.
Maintenant, dirigez votre regard vers le côté droit de la vitrine et contemplez les services chinois, connues pour leur délicatesse, surnommées « coquille d’œuf », finement décorées à la main et représentant des scènes de la vie quotidienne orientale.
Après avoir observé ces pièces, vous pouvez vous diriger vers la station suivante.
12. Jeux Interactifs
Cet espace du musée est dédié aux visiteurs les plus observateurs, et seuls ceux qui feront preuve d’une grande concentration pourront déchiffrer certains de nos clins d’œil.
Observez attentivement la couverture de l’édition commémorative du livre Charlie et la chocolaterie que vous avez devant vous.
À présent, dirigez votre regard vers la fenêtre donnant sur la cour du musée et observez le portail de la maison.
Avez-vous remarqué une ressemblance ?
Portez à nouveau votre attention sur la couverture du livre et repérez le petit lutin.
Ensuite, regardez la rambarde de la grande fenêtre donnant sur la cour.
Avez-vous découvert notre cher ami, celui qui veille sur notre musée ?
Nous avons une dernière énigme pour vous.
Observez attentivement le cadre qui contient deux livres.
Il s’agit de l’édition de poche de Charlie et la chocolaterie.
Concentrez-vous sur l’illustration de la quatrième de couverture.
À présent, tournez lentement votre regard vers la droite.
Bien sûr ! C’est Charlie, en train de respirer les arômes les plus délicieux des chocolats qui se préparent à l’intérieur du laboratoire du musée.


12. Jeux Interactifs
Cet espace du musée est dédié aux visiteurs les plus observateurs, et seuls ceux qui feront preuve d’une grande concentration pourront déchiffrer certains de nos clins d’œil.
Observez attentivement la couverture de l’édition commémorative du livre Charlie et la chocolaterie que vous avez devant vous.
À présent, dirigez votre regard vers la fenêtre donnant sur la cour du musée et observez le portail de la maison.
Avez-vous remarqué une ressemblance ?
Portez à nouveau votre attention sur la couverture du livre et repérez le petit lutin.
Ensuite, regardez la rambarde de la grande fenêtre donnant sur la cour.
Avez-vous découvert notre cher ami, celui qui veille sur notre musée ?
Nous avons une dernière énigme pour vous.
Observez attentivement le cadre qui contient deux livres.
Il s’agit de l’édition de poche de Charlie et la chocolaterie.
Concentrez-vous sur l’illustration de la quatrième de couverture.
À présent, tournez lentement votre regard vers la droite.
Bien sûr ! C’est Charlie, en train de respirer les arômes les plus délicieux des chocolats qui se préparent à l’intérieur du laboratoire du musée.

13. Les premières boîtes de bonbons
C’est ainsi qu’est née l’industrie de la confiserie, ce qui a conduit à la création d’emballages de chocolat permettant un stockage approprié.
De nombreuses chocolateries ont commencé à produire des boîtes de bonbons spéciales pour leur vente, et la présentation est devenue un élément clé du marketing du produit, reflétant au début des scènes de l’aristocratie.
Au début du XXe siècle, les boîtes de chocolat sont devenues un cadeau populaire, en particulier lors des fêtes comme la Saint-Valentin et Noël.
Les boîtes contenaient non seulement du chocolat, mais aussi des messages et des cartes.
Au fur et à mesure que le chocolat devenait un produit de consommation de masse, le design des boîtes a continué d’évoluer.
Les marques ont commencé à utiliser le design graphique et la publicité pour différencier leurs produits.
Des designs plus innovants ont été développés, y compris des boîtes en forme de cœur, de cylindre et d’autres formats créatifs, les rendant encore plus attrayantes pour les consommateurs.
Regardez attentivement la vitrine qui se trouve devant vous.
Vous avez sûrement déjà vu certaines de ces boîtes chez votre grand-mère, utilisées comme boîte à couture.
Choisissez votre boîte préférée et continuez votre parcours.
14. Affiches et chocolat
Les premières publicités pour le chocolat sont apparues à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
Elles représentent une fenêtre fascinante sur l’histoire de la consommation du chocolat et sur les nouvelles techniques de marketing qui commençaient à façonner la culture de consommation moderne. De nombreux fabricants ont compris que, pour être compétitifs, ils devaient éduquer les consommateurs sur les avantages de leurs produits et attirer de nouveaux acheteurs.
Ils ciblaient les classes ouvrières émergentes qui pouvaient s’offrir de petites indulgences, positionnant ainsi le chocolat comme un produit de consommation de masse, adapté aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Ces affiches sont devenues des éléments essentiels de la culture visuelle de l’époque et étaient accrochées dans les magasins et les espaces publics, mettant en scène des enfants, des femmes et des scènes familiales.
Arrêtez-vous devant la première rangée d’affiches et observez celle au fond jaune de la marque Menier, où l’on voit une petite fille de dos.
Regardez en détail la douceur de la scène : la fillette en uniforme scolaire, ses tresses parfaites, ses jambes croisées et son effort pour écrire de travers et innocemment sur un mur avec un morceau de charbon : “Chocolat Menier”. Il s’agit d’une création de Firmin Bouisset, qui a pris sa propre fille comme modèle.
Cette affiche est l’une de nos préférées. Et vous?


14. Affiches et chocolat
Les premières publicités pour le chocolat sont apparues à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
Elles représentent une fenêtre fascinante sur l’histoire de la consommation du chocolat et sur les nouvelles techniques de marketing qui commençaient à façonner la culture de consommation moderne. De nombreux fabricants ont compris que, pour être compétitifs, ils devaient éduquer les consommateurs sur les avantages de leurs produits et attirer de nouveaux acheteurs.
Ils ciblaient les classes ouvrières émergentes qui pouvaient s’offrir de petites indulgences, positionnant ainsi le chocolat comme un produit de consommation de masse, adapté aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Ces affiches sont devenues des éléments essentiels de la culture visuelle de l’époque et étaient accrochées dans les magasins et les espaces publics, mettant en scène des enfants, des femmes et des scènes familiales.
Arrêtez-vous devant la première rangée d’affiches et observez celle au fond jaune de la marque Menier, où l’on voit une petite fille de dos.
Regardez en détail la douceur de la scène : la fillette en uniforme scolaire, ses tresses parfaites, ses jambes croisées et son effort pour écrire de travers et innocemment sur un mur avec un morceau de charbon : “Chocolat Menier”. Il s’agit d’une création de Firmin Bouisset, qui a pris sa propre fille comme modèle.
Cette affiche est l’une de nos préférées. Et vous?

15. Le coin du Capitaine du Concorde
La légende raconte qu’avant chaque vol dans le légendaire avion supersonique, le capitaine accomplissait un rituel : il laissait fondre un bonbon au chocolat amer dans sa bouche, lui rappelant les jours passés dans la cuisine de sa grand-mère, où il apprit à apprécier le cacao le plus pur.
À 56 000 pieds d’altitude, tandis que les passagers savouraient des bonbons élaborés avec les cacaos les plus fins, Scott contemplait les designs des menus les plus sophistiqués et les conservait pour sa collection. Son préféré était celui du marchand de cacao.
Un jour, un célèbre chocolatier suisse monta à bord du Concorde et lui offrit une tablette de chocolat à 85% de cacao, avec des notes de cerise noire et de poivre rose. Scott sourit et, après l’atterrissage, commenta :
“Nous volons à la vitesse du son, mais il y a des plaisirs qui doivent être savourés lentement.”
Lorsque le Concorde effectua son dernier vol en 2003, le capitaine Scott était dans le cockpit, avec sa boîte de chocolats inséparable.
Bien que l’avion ait atterri pour toujours, la passion pour le cacao accompagne le capitaine Scott tous les jours de sa vie, tout comme à beaucoup d’entre nous.
16. Chocolat, litérature, musique et cinéma
Le chocolat a été un acteur important dans l’histoire de la littérature et a inspiré des films inoubliables. Voici quelques-uns d’entre eux.
Charlie et la chocolaterie. Écrit par Roald Dahl en 1964 et adapté au cinéma à trois reprises, l’histoire raconte celle de Charlie Bucket, un enfant humble qui, en gagnant l’un des billets d’or convoités, a l’opportunité de visiter la mythique chocolaterie de Willy Wonka.
Comme l’eau pour le chocolat. Basé sur le roman éponyme de l’écrivaine mexicaine Laura Esquivel, ce récit est profondément ancré dans la tradition et le réalisme magique. L’intrigue explore comment l’amour, les désirs réprimés et les émotions les plus profondes peuvent se manifester à travers la nourriture, dans une fusion où les saveurs et les sentiments s’entrelacent de manière indissociable.
Chocolat. Avec Juliette Binoche dans le rôle principal, ce film se déroule dans les années 50 et est un hymne au pouvoir transformateur du chocolat et à la liberté personnelle. L’histoire explore les tensions entre tradition et changement, désir et répression, tandis que le chocolat devient un symbole de plaisir, de connexion et de défi aux normes sociales.
Forrest Gump. “La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur lequel on va tomber”. Cette phrase inoubliable se répète tout au long du film, reflétant la sagesse innocente du personnage et, en même temps, une profonde métaphore sur le destin, le hasard et la manière dont nous affrontons l’inattendu.
Nous vous invitons à découvrir la collection d’autographes des protagonistes de ces films.


16. Chocolat, litérature, musique et cinéma
Le chocolat a été un acteur important dans l’histoire de la littérature et a inspiré des films inoubliables. Voici quelques-uns d’entre eux.
Charlie et la chocolaterie. Écrit par Roald Dahl en 1964 et adapté au cinéma à trois reprises, l’histoire raconte celle de Charlie Bucket, un enfant humble qui, en gagnant l’un des billets d’or convoités, a l’opportunité de visiter la mythique chocolaterie de Willy Wonka.
Comme l’eau pour le chocolat. Basé sur le roman éponyme de l’écrivaine mexicaine Laura Esquivel, ce récit est profondément ancré dans la tradition et le réalisme magique. L’intrigue explore comment l’amour, les désirs réprimés et les émotions les plus profondes peuvent se manifester à travers la nourriture, dans une fusion où les saveurs et les sentiments s’entrelacent de manière indissociable.
Chocolat. Avec Juliette Binoche dans le rôle principal, ce film se déroule dans les années 50 et est un hymne au pouvoir transformateur du chocolat et à la liberté personnelle. L’histoire explore les tensions entre tradition et changement, désir et répression, tandis que le chocolat devient un symbole de plaisir, de connexion et de défi aux normes sociales.
Forrest Gump. “La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur lequel on va tomber”. Cette phrase inoubliable se répète tout au long du film, reflétant la sagesse innocente du personnage et, en même temps, une profonde métaphore sur le destin, le hasard et la manière dont nous affrontons l’inattendu.
Nous vous invitons à découvrir la collection d’autographes des protagonistes de ces films.

17. Poudre de cacao
Ce processus a mené à l’invention du cacao en poudre et comprenait l’« alcalinisation », qui favorisait l’obtention d’une saveur plus douce et moins acide.
Après le développement du cacao en poudre, les boîtes en métal sont devenues populaires, car elles offraient une protection efficace contre l’humidité, ce qui était essentiel pour maintenir la qualité du produit.
Certaines marques ont commencé à vendre leur cacao en poudre dans des boîtes cylindriques de différentes tailles avec des couvercles hermétiques.
Au XXe siècle, la consommation de cacao en poudre est devenue un phénomène mondial, les marques exportant leurs produits vers des marchés du monde entier.
Les boîtes et boîtes de cacao en poudre étaient décorées avec des images de famille et des personnages animés pour attirer les consommateurs les plus jeunes, notamment en Amérique et en Europe.
Comment oublier le célèbre Cola Cao, ou le chocolat Milo, au petit-déjeuner !
Nous vous invitons à écouter la prochaine explication depuis le rooftop du Musée, en contemplant notre dernière vitrine, accompagné d’une vue extraordinaire sur la ville.
18. Chocolat et santé
Voici quelques-uns d’entre eux :
– C’est un excellent antioxydant, les flavonoïdes présents dans le cacao protègent le corps contre les dommages cellulaires.
– Il améliore la santé cardiovasculaire : La consommation régulière de chocolat noir peut réduire la pression artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension légère.
– C’est une grande source de minéraux essentiels comme le magnésium, le fer et le zinc, qui contribuent à la santé cardiovasculaire et cérébrale.
– Il contient des stimulants, comme la théobromine, qui améliore l’humeur et l’énergie.
– Il stimule la libération d’endorphines, des neurotransmetteurs qui génèrent des sensations de bien-être.
– Il augmente les niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur clé dans la régulation de l’humeur.
– Il a des propriétés anti-inflammatoires, ce qui peut être bénéfique pour le traitement de conditions inflammatoires chroniques.
Malgré ses bienfaits, sa consommation doit être modérée. Le chocolat avec des niveaux élevés de sucre et de graisse peut contrebalancer ses vertus.
Rappelez-vous que le chocolat noir, avec au moins 70% de cacao, maximise les bienfaits pour la santé.


18. Chocolat et santé
Voici quelques-uns d’entre eux :
– C’est un excellent antioxydant, les flavonoïdes présents dans le cacao protègent le corps contre les dommages cellulaires.
– Il améliore la santé cardiovasculaire : La consommation régulière de chocolat noir peut réduire la pression artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension légère.
– C’est une grande source de minéraux essentiels comme le magnésium, le fer et le zinc, qui contribuent à la santé cardiovasculaire et cérébrale.
– Il contient des stimulants, comme la théobromine, qui améliore l’humeur et l’énergie.
– Il stimule la libération d’endorphines, des neurotransmetteurs qui génèrent des sensations de bien-être.
– Il augmente les niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur clé dans la régulation de l’humeur.
– Il a des propriétés anti-inflammatoires, ce qui peut être bénéfique pour le traitement de conditions inflammatoires chroniques.
Malgré ses bienfaits, sa consommation doit être modérée. Le chocolat avec des niveaux élevés de sucre et de graisse peut contrebalancer ses vertus.
Rappelez-vous que le chocolat noir, avec au moins 70% de cacao, maximise les bienfaits pour la santé.

19. Miniatures en chocolat
Leur construction combine des techniques de modélisation, de menuiserie, de peinture et d’assemblage, atteignant un haut niveau de réalisme.
Les miniatures que vous avez devant vous représentent à la fois des chocolateries classiques européennes de la fin du XIXe siècle et des magasins traditionnels latino-américains de la seconde moitié du XXe siècle.
Observez le niveau de détail des minuscules bonbons, tablettes de chocolat et emballages anciens.
Faites attention aux étagères avec des bocaux de cacao, des moules et des ustensiles, recréant l’ambiance d’une chocolaterie traditionnelle.
Regardez de près et vous pourrez observer que, dans certaines miniatures, nous avons incorporé des emballages réels avec les designs de notre propre musée.
Nous espérons que vous avez apprécié votre visite.
Nous vous invitons à explorer notre boutique au rez-de-chaussée.